ARTISTES

Léonie (Campeau) POOLE

Aquarelliste
Née à Bonnyville (Alberta) le 16 juin 1942

Léonie (Campeau) POOLE

Léonie Poole naît à Bonnyville, Alberta. Elle passe sa jeunesse sur une ferme près de Fort Kent, Alberta. Vers l’âge de dix ans, Léonie reçoit un cadeau de ses parents, Jean-Paul et Maria (Chartrand) Campeau, qui sera déterminant dans sa vie : une trousse de peinture à l’huile. Depuis longtemps, attirée par la beauté des fleurs qui poussent dans les jardins de sa mère, Léonie dessine tout ce qu’elle voit, y compris les animaux de la ferme et les paysages bucoliques où elle habite. En moins de trois semaines, elle peint les trois petites toiles qui font partie de la trousse cadeau. « Ensuite, je peins sur du bois que mon père avait préparé avec de la peinture à mur. » Dès que les travaux de la ferme sont finis, Léonie s’évade de ses neuf frères et sœurs et s’isole dans sa chambre pour peindre. La nature et sa beauté ont une emprise à vie sur cette enfant sensible et cela aboutira en une mission bien spéciale lors de sa retraite.

Une fois ses études primaires et secondaires terminées, Léonie se lance dans des études de premier cycle et une maîtrise en pédagogie avec spécialisation en arts visuels à l’Université de l’Alberta. « Par après, j’amorce une carrière de trente ans en enseignement à Edmonton. » Un seul hic : étant donné qu’elle est francophone, elle enseigne plutôt en immersion française qu’en arts visuels, son rêve de toujours. « Je continue de faire de la peinture, mais pas aussi sérieusement que je l’aurais voulu. Au fil des ans, j’ai trois enfants et cela m’occupe beaucoup. »

C’est lorsqu’elle prend sa retraite de l’enseignement que l’expression artistique prend sa place légitime dans la vie de cette artiste franco-albertaine. Léonie et son mari, Donald (Don) Poole, déménagent à Bonnyville (Alberta); le couple se construit une maison au lac Moose, une maison qui comprend un atelier spacieux avec vue sur le lac. « Ceci m’encourage à m’engager plus sérieusement dans mon art. Au cours des prochaines années, je cherche mon propre style artistique et m’essaie à plusieurs différents médiums tels l’acrylique, le pastel, l’aquarelle, la peinture sur soie et les médiums mixtes… Je décide de me concentrer sur l’aquarelle, le médium à travers lequel j’ai réellement trouvé ma voie d’artiste. »

Ce qu’elle aime de l’aquarelle? Sa fluidité, sa transparence et les différentes techniques propres à ce médium. « J’aime jouer avec les couleurs et la transparence; j’aime également transformer la réalité en un tableau parfois surréaliste dans mon expression artistique. » Au fil des ans, Léonie Poole poursuit sa recherche et son perfectionnement dans son médium de prédilection. Elle suit des ateliers avec des maîtres du genre, entre autres, Lian Quan Zhen, Tony Couch et Fabio Cambrenelli. L’artiste suit aussi des ateliers sur Internet et lit énormément sur les beaux-arts.

« Au fil des ans, j’ai participé à plusieurs expositions individuelles et collectives et j’ai gagné quelques prix. J’ai maintenant ma propre galerie, Sunset Studio, à Bonnyville. » Léonie est membre de la Society of Western Canadian Artists à Edmonton et, il y a quelques années, elle fonde l’Aurora Visual Arts Association à Bonnyville. À Edmonton, elle est représentée par le Centre d’Arts Visuels de l’Alberta (CAVA).

Avant la pandémie, Léonie Poole partage son amour de l’aquarelle avec des adultes et des enfants par le biais de cours qu’elle donne dans son atelier. Pendant la pandémie, elle enseigne en ligne, mais en 2022 elle marque un temps d’arrêt. « Je veux dorénavant me concentrer sur ma carrière d’artiste et participer à plus de concours et d’expositions. » C’est que Léonie Poole a une mission en tête : « peindre la beauté éphémère qui m’entoure et ainsi sensibiliser les gens au besoin de préserver tous les écosystèmes de notre planète pour continuer à avoir une atmosphère saine pour ceux et celles qui viendront après nous. »

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