ARTISTES
Étienne GRANGÉ-PRADERAS
Musicien
Né en 1954 à Lestelle-Bétharram, France
Né à Lestelle-Bétharram, en Béarn, pays gascon, non loin de Lourdes, Étienne Grangé-Praderas est un musicien et artiste autodidacte qui s’est découvert une vocation artistique sur le tard, approchant la trentaine et inspiré par ses nouvelles racines au Canada.
C’est lors d’une discussion avec des gens planifiant un voyage de ski au Canada que lui vient l’idée d’y entreprendre de nouvelles aventures.
Arrivé au Canada il y a une quarantaine d’années. Avec des amis, il loue une camionnette et se dirige vers Vancouver. Ingénieur de formation, il retourne en France pour travailler pour Elf-Aquitaine. Toutefois, son amour pour le Canada le fait revenir. Après quelques années passées dans la grande région de Vancouver, il transplante sa nouvelle petite famille à Calgary en 1989. Il touche un peu à tout; il fabrique des guitares, il est plâtrier, il est aide-enseignant.
Peu après son arrivée, il découvre la francophonie locale qui lui permet de rencontrer des francophones intéressés á partager leur musique. Parmi ceux-ci, l’on retrouve le Québécois Claude Langlois, bassiste, avec qui il joue encore occasionnellement dans le groupe Dr. Zoo, le Néo-Brunswickois Richard Bossé, l’ex-Montréalais Eric Authier, le percussionniste compatriote français Yves Lecoud, le guitariste Jean-Rock Haché, Ibrahima Diallo (Guinée), et les regrettés Karamoko Kouyate (Mali), et Youssou Seck (Sénégal). Lors de tournées dans l’Ouest canadien, Etienne Grange-Praderas contribue ses talents musicaux au groupe Dr. Zoo, un groupe multiculturel composé d’artistes africains, francophones et autres musiciens contribuant à un mélange de folk canadien et de grooves africains.
Multi-instrumentaliste, Étienne joue de la harpe, guitare, flûte, basse, tambours et s’est découvert in intérêt particulier pour l’ukulélé. Au fil des ans, Étienne enregistre quelques albums dans des conditions semi-professionnelles. Le premier, avec son groupe Alendaï, est un album de chansons pseudo-traditionnelles dont quelques chansons originales à saveur celtique. Étienne a toujours eu un penchant pour la musique bretonne et, plus particulièrement, pour la musique du harpiste Alan Stivell. Un deuxième album de chansons originales folkloriques, bretonnes et irlandaises en solo á la harpe celtique, Du vent dans l’avoine, ne tarde pas à suivre.
Etienne Grangé-Praderas a commencé à écrire et à se produire en français simplement parce que cela correspondait mieux à sa voix. « Quand j’ai commencé à écrire, j’écrivais en anglais, mais mon accent très prononcé me paraissait bizarre, même à moi », explique-il. Il n’a rien perdu de son accent, même s’il a quitté ses Pyrénées natales il y a longtemps. Son accent ne fait qu’accentuer la sensation de rythme mondial de la musique d’Alendaï, qui englobe des rythmes celtiques, africains et folkloriques.
Le troisième album, Mosaïx (2012) comprend uniquement des chansons originales en français dans divers styles WorldBeat, du celtique au reggae, en passant par des rythmes latino-américains et africains, destiné à un public anglophone des jam-bars de Calgary. L’album comprenait, entre autres, les pièces « Le cavalier », « Kodjo », « Les Brisants », « Canelle », « Water » et « Co Que Ha De Seh ».
Son quatrième projet de groupe, L’équipage, est un retour à une musique traditionnelle franco-canadienne et alimente une tournée dans les bars de Calgary.
Étienne Grangé-Praderas est un artiste multidisciplinaire. Il crée des aquarelles, des sculptures, des gravures et des sérigraphies dont certaines œuvres sont exposées dans des bars et cafés á Calgary, dans des petites galeries sur la côte Ouest où il possédait une cabane pendant quelques années, au Devonian Gardens de Calgary et, bien sûr, lors d’expositions occasionnelles pour la communauté francophone locale.
En tant qu’artiste visuel, Étienne partage son temps entre son garage où il se consacre à la sculpture et l’aquarelle, et un espace dans sa maison réservé à l’imprimerie et la sérigraphie.
Artiste au grand cœur, depuis 2016, il n’hésite pas à ouvrir son studio à ses amis et aux curieux pour des séances de création et d’imagination. Ces rencontres deviennent souvent des épisodes d’impression d’estampes de tilleuls imprimées et colorées á la main, de confections en papier mâché, d’aquarelle, de peintures sur cailloux ; le tout entrecoupé de sessions de ukulélé et parfois de pétanque.
Malgré la pandémie, Étienne réussi à terminer de nombreux projets. Il ne rate jamais une occasion de jouer de la musique. Durant la pandémie, il enregistre une chanson qui illustre l’impact de cette dernière, « Le Tango du confiné ».
Discographie
– Alendaï
– Du vent dans l’avoine
– Mosaïx (2012)
– L’équipage (2017)