Éric Doucet fait partie de la grande famille de musiciens qui gravitent autour du CDM, le Centre de développement musical à Edmonton.

C’est par le piano qu’Éric découvre la musique. Appuyé par ses parents, il se développe et obtient son diplôme de 8e année du Royal Conservatory of Music de Toronto en 2008. La même année, il est membre du groupe MAJUSCULE, avec qui il enregistre en 2011 l’album Ceci n’est pas un album minuscule. C’est le premier d’une longue liste de groupes et d’ensembles auxquels Éric se joindra au cours des ans.

Durant son adolescence, le théâtre aussi tient une place importante dans sa vie. En effet, il reçoit le prix du Club d’arts dramatique de l’école Maurice-Lavallée en 2009, ainsi que les prix de Meilleure Production, Meilleur texte, Meilleur costumes et maquillages et Prix du public, avec ses collèges, au Festival Théâtre jeunesse de l’Alberta entre 2009 et 2011.

L’année 2011 est riche en récompenses pour Éric. Il reçoit en effet le Prix de la citoyenneté du Premier ministre et il décroche la Bourse d’ambassadeur du Conseil scolaire du Centre-Nord.

À partir du moment ou il commence son baccalauréat en musique, avec concentration en Jazz et musique populaire et avec une majeure en performance, il évolue avec plusieurs formations musicale, comme Exciting Times Jazz Party, Terrian, Cardiod, etc. Mais deux de ces groupes vont prendre une place un plus importante dans la vie professionnelle d’Éric : Dylan Farrell Band et surtout Carter & the Capitals, deux groupes dont il est toujours membre. Avec ces derniers, il a enregistré plusieurs simples et un album éponyme : Carter & the Capitals (2019), enregistré à Vancouver avec le producteur Ben Kaplan. La palette principale du groupe est un Funk très rythmé et dansant. Le groupe est en nomination dans les catégories d’Enregistrement Rock de l’année (2019), Enregistrement Pop de l’année (2018-19) et Enregistrement Rn’B Soul de l’année (2018) aux Edmonton Music Awards.

Après avoir terminé son bac en 2016, Éric développe ses talents de pédagogue en étant formateur au Centre de développement musical, et en donnant des cours de piano. Il participe également à de très nombreux événements et projets, autant dans la communauté francophone qu’ailleurs. En effet, on le retrouve assistant artistique au Festival Edmonton chante (2016), coordonnateur de tournées scolaires pour le Festival Flying Canoë Volant (2017) et un des coordonnateurs du Edmonton International Jazz Festival en 2017.

C’est cependant son travail de claviériste, d’arrangeur et de directeur musical qui occupe le plus clair de son temps. Il a travaillé entre autres avec Paul Cournoyer, Post Script, Sympa César, The Orchard, Ann Vrien, Mo Lefever, Red Litmus (2017), Samantha King et bien d’autres. Sa discographie, elle aussi, est extensive. En plus d’avoir participé aux enregistrements des groupes et artistes déjà mentionné, on le retrouve sur les disques de Donnie Boon (2020), d’Yves Lécuyer (2020), de Grim (2019) et de High Tides (2014 et 2015).

Quand on lui demande quelle a été une de ses expériences préférées sur scène, Éric Doucet n’hésite pas : « J’ai vraiment beaucoup aimé participer au projet Hiver nation. » C’est une initiative pilotée par le Centre de développement musical pour souligner son 25e anniversaire en 2020. Le disque est une collection de onze œuvres inédites portant sur l’hiver, chantées par des artistes qui provenant de partout en Alberta. « Ce n’était pas seulement un disque, mais aussi un spectacle fantastique qu’on a offert en août 2021, au Festival d’été francophone de Vancouver, » précise Éric. « D’être sur scène avec tant d’artistes comme Éric Ringuette, Josée Thibeault, Post Script, Raphaël Freynet et tous les autres, et tant de styles musicaux différents, c’était magique. »

Malgré son horaire chargé, Éric ne néglige pas la vie associative. Il est représentant du secteur musique au Regroupement artistique francophone de l’Alberta (RAFA) depuis 2016, et trésorier depuis 2018.

Plusieurs de ses projets ont exigé qu’il compose des ambiances sonores et il bien aimé l’expérience. « Mais pas au point de le faire à temps plein. J’aime trop la performance pour ça! »